L’autoconsommation photovoltaïque permet aux entreprises de générer de l’électricité et de participer à la transition énergétique. Lorsque celle-ci dispose d’un parking extérieur, il peut être intéressant d’installer des ombrières solaires photovoltaïques. Ces dispositifs protègent les véhicules des clients ou des employés contre les intempéries ou la chaleur, ils produisent aussi de l’énergie. Qu’est-ce qu’une ombrière solaire ? Quels sont les avantages ?
Qu’est ce qu’une ombrière solaire ?
Une ombrière solaire est une structure permettant de garer les voitures à l’ombre sur un parking. On parle d’ombrière photovoltaïque lorsque celle-ci est surmontée d’un panneau solaire. Ces ombrières solaires permettent de garder les voitures à l’ombre tout en générant de l’électricité verte.
Comment ça fonctionne ?
L’ombrièresolaireest un parking classique dans lequel un panneau solaire a été installé. La radiation solaire active les cellules photovoltaïques de la surface du panneau. Ces derniers produisent un courant direct qui passe par un onduleur.
Pourquoi opter pour des ombrières solaires ?
La mise en place des ombrières solaires présente des avantages pour les entreprises. Ces abris de stationnement leur permettent d’améliorer l’espace de stationnement de leurs locaux tout en minimisant leurs dépenses énergétiques.
–Réduire les factures énergétiques professionnelles.
-Alimenter les bornes de recharge des voitures électriques
-Atteindre des objectifs RSE
Les ombrières photovoltaïques vont-elles devenir obligatoire en 2023 ?
Article 11 du projet de loi pour l’accélération des énergies renouvelables en France
Le 4 novembre, le Sénat a adopté le projet de loi pour l’accélération des énergies renouvelables en France.
L’Assemblée a décidé d’exiger l’installation de panneaux solaires dans les parkings de plus de 1500 m² d’ombrière photovoltaïques, Il s’agit d’une mesure visant à accélérer la production d’énergie renouvelable. L’article prévoyant cette mesure a été adopté avec 42 voix contre 6, après des débats marqués par une série de compromis entre le gouvernement et la gauche, qui souhaitait durcir le dispositif a 500m².
Le Sénat, qui avait examiné le texte en premier, avait substitué la logique de surface, retenant 80 places. L’Assemblée a donc rétabli le critère initial exprimé en m².